•    Si vous ne connaissez pas ces films, vous êtes pardonnés, par contre impossible de se dire spécialiste de la Russie sans les avoir vus, ce sont des incontournables, et tout russophile doit passer par là ou sinon, il n'est pas complètement des leurs. Et donc, pour parfaire votre culture entre un verre de vodka et quelques zakouski au caviar :

       1/ La prisonnière du Caucase :  (Leonid Gaidai, 1966)


      L'histoire de Nina, faite prisonnière par une bande du Caucase, et sauvée par un ingénieur de polytechnique est, étrangement (le film n'est somme toute pas un chef-d'oeuvre) devenu l'un des films les plus vus par les russes.  La comédie est légère, et elle est, évidemment, un incontournable. La caricature des caucasiens est à peine poussée, tant les peuples transcaucasiens sont expansifs et chaleureux. Voici l'une des chansons du film, passé dans le répertoire nationale et populaire (si j'étais un sultan) :

     Если б я был султан - полная версия - YouTube

    2/ L'ironie du sort : (Edgard Riazanov, 1976)

    Un 31 décembre, le moscovite Jenia (diminutif d'Evgueni) va dans un bain russe et boit un peu trop. Par un concours de circonstances, il se retrouve dans un avion pour Leningrad (actuelle Saint-Petersbourg), sans s'apercevoir de rien il donne son adresse à un taxi, et se retrouve ce qu'il croit être son chez lui alors qu'il est chez une jeune femme. S'ensuit un des huis-clos les plus fameux du cinéma russe. Cette comédie est absolument incontournable tous les 31 décembre en Russie. A noter qu'une suite a été tournée il y a quelques années. Cela me plait que vous ne soyez pas malade de moi : Мне нравится что вы больны не мною - YouTube

    3/ Quand passent les cigognes : (Mikhail Kalatozov, 1957)

       La guerre éclate, et Véronique et Boris sont séparés. Lui part au combat, elle est envoyée à l'est comme beaucoup de femmes et d'enfants à cette époque. Elle officie comme infirmière, garde l'espoir de revoir Boris, mais épouse Marc, qui a joué de ses relations pour échapper au front. Leur histoire a été récompensée d'une palme d'or au festival de Cannes en 1958, et mérite vraiment que l'on regarde ce magnifique film si émouvant :Летят журавли ("The cranes are flying") trailer - YouTube

    4/ Une gare pour deux : (Edgard Riazanov, encore lui ! 1982)

       Un condamné qui doit se rendre à son procès veut déjeuner à un buffet de gare alors que le train qui doit l'amener à Moscou fait une pause de vingt minutes. Comme il ne touche pas à la nourriture qu'il trouve infâme, il refuse de payer, mais est arrêtée par une serveuse et un policier. Bref, il se retrouve coincé dans cette station, au milieu de nulle part, son train parti sans lui. De là va commencer à se nouer une relation bien particulière entre lui et la serveuse. Film touchant, humain, comme tout ce que fait Riazanov :Вокзал для двоих (фантрейлер) - YouTube

       Il y en a bien entendu bien d'autres, que je me ferai un plaisir de vous faire découvrir bientôt !

     


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