• Bonjour à tous,

       merci pour vos visites, vos commentaires,votre intérêt en général pour ce blog. Pour beaucoup de raisons, il ne sera plus alimenté, mais comme il serait dommage qu'il meure, je le laisse en l'état. 

       Ce n'est donc pas un au revoir mais un épilogue.

       Et que vous puissiez trouver ici un peu de la magie que l'on trouve en Russie.

     

     


    3 commentaires
  •    Connaissez-vous la rue de l'école ? Peut-être pas, même si vous habitez à Moscou. Elle est pourtant considérée comme un des patrimoines de la ville et protégée comme lieu historique, même si elle n'est pas particulièrement mise en valeur.  

     

       La plupart de ses maisons datent du dix-neuvième siècle, et se promener dans cet endroit calme rappelle (un peu) ce que fut Moscou avant la folie constructrice du siècle dernier.

     

         A part un marché, et deux ou trois timides magasins qui semblent presque gênés d'être là (dont un centre Apple qui brille surtout par son anachronisme), la rue est vraiment paisible et oubliée.

     

         Le quartier, proche de la station de métro "Plochad Ilicha", dans le centre-est de la ville, est d'ailleurs aussi calme que curieux comme nous allons nous en apercevoir bientôt.

     

         Sortons de la rue : nous nous retrouvons sur la place d'Andronev et l'imposante cathédrale dédiée à Serge Radonezh, un des saints de l'église orthodoxe russe ayant vécu à Moscou au quatorzième siècle.

     

       Tout autre style, et autre monde : le numéro 6 de la place d'Andronev est un immeuble abandonné en 2004 (c'était un foyer étudiant) pour cause d'insalubrité. Il serait, dit-on, habité aujourd'hui par des fantômes. L'intérieur a connu plusieurs incendies et est dangereux. j'ai donc soigneusement pris soin de faire demi-tour et d'éviter qu'une brique me tombe sur la tête, et finalement qu'importe que la chute de la brique soit d'origine mystique ou architecturale.

     

       Le monastère Andronikov est juste en face de l'effrayante batisse, c'est un endroit solitaire et de repos, 

     

    Voici l'église de l'archange Michael :

     

    et l'église du sauveur :

     

       Devant le monastère se trouve un monument dédié à Andrei Rublev, le plus grand peintre d'icônes que la Russie ait connu :

     

         Terminons notre petite promenade par la rue Taganskaya, et le mystérieux autant qu'absurde "monument à la mémoire du premier tabouret de Russie", faisant plus de deux mètres de haut, et ornant l'entrée du musée du meuble :

     

         Moscou regorge d'endroits intéressants et peu touristiques, souvent assez étranges. Mais au delà du côté pittoresque, ces endroits là sont souvent un régal pour une petite promenade :  ombragés, loin du tumulte de la ville.


    2 commentaires
  •      Cette chanson du groupe "Olya i monstr" (Olga et le monstre) est pour tous ceux qui comprennent ce qu'est cette voix dont il est question ici. On devrait toujours trouver une raison de se battre, ne serait-ce que pour la beauté du geste. Et cette voix ne devrait pas être seulement intérieure, dans un monde meilleur. Voici le lien ,et la traduction ci-dessous :   

    http://www.youtube.com/watch?v=MtiuHMUbtTs

    La voix

    S’effondrent les limites, disparaissent les frontières, 

    Ce qui était loin devient proche.

    Vais-je entendre ce que je ne voulais pas savoir,

    Dans le bruit, à la va-vite, et en basse qualité ?

    Les vraies choses arrivent toujours au mauvais moment

    Et sont si constantes,

    Avec l’envie de chasser cette voix

    Qui ennuie à répéter :


    "S’il-te-plaît ne te consume pas,

    Puisque quelqu’un doit de toute façon brûler,

    Au coin de la rue commence le Paradis,

    Il faut juste un peu tenir le coup.

    Recule du bord,

    Il est trop tôt pour que tu te consumes,

    Au coin de la rue commence le Paradis,

    Il faut juste attendre un peu.

     

    S’il-te-plaît ne te consume pas, 

    Sauve ce que peux,

    Pardonne ce que peux,

    Et va tant que tu peux,

    Recule du bord,

    Au coin de la rue commence le Paradis"

     

     Une voix si basse, plus basse que n’importe quelle autre voix

    Que le tic-tac des montres, que les pas et le crissement des freins,

    Lutte, bats-toi,

    Pourquoi avoir tout froissé, sali ?

    Si je pouvais savoir comment éteindre cette radio...

    Cette voix si basse, en dedans et en dehors, réelle et en rêve

    Qui etouffe quelque-chose de mal en moi,

    Et je ferme les yeux, pesant le pour et le contre,

    Cherchant à comprendre : que veux-tu de moi, esprit ?


    S’il-te-plaît ne te consume pas,

    Puisque quelqu’un doit de toute façon brûler,

    Au coin de la rue commence le Paradis,

    Il faut juste un peu tenir le coup,

    Recule du bord,

    Il est trop tôt pour que tu te consumes,

    Au coin de la rue commence le Paradis,

    Il faut juste attendre un peu.

     

    S’il-te-plaît ne te consume pas, 

    Sauve ce que peux,

    Pardonne ce que peux,

    Et va tant que tu peux,

    Recule du bord,

    Au coin de la rue commence le Paradis,

     

    Je dois entrer dans ce mur de portes closes

    Mais mes doigts sont brisés et il ne présente aucune aspérité,

    Et je me retrouve tout d'un coup dans les débris, blanche comme une craie,

    J’ai bien fait, esprit ?

    C’est ça que tu voulais ?


    votre commentaire
  • Quelques photos de vieilles autos hybrides, la plupart des moteurs ont été modifiés et roulent à l'électricité. Il s'agit d'une course Moscou-Vladimir, et les véhicules appartiennent en grande partie à des particuliers.   

    Lire la suite...


    2 commentaires
  •    Film russe de Sergueï Loban sorti en 2005, Poussière (Pyl') est un film tourné dans un genre amateur, avec un minimum de moyens. Alexeï est un jeune homme très complexé et d'intelligence assez moyenne, il travaille dans une fabrique de jouets en plastique, qu'il assemble. Il est clairement obèse, et vit avec une grand-mère affectueuse bien que possessive.

       Un jour, des agents des services secrets viennent le chercher : 10000 roubles pour une petite expérience scientifique. Rien de douloureux, quelques minutes dans une pièce sombre, c'est tout.

       Le reste, vous le découvrirez vous-mêmes. 

       C'est un film désenchanté, et qui, loin des standards européens et américains, vous pousse à réfléchir : quels risques vaut une minute de rêve ? Que vaut la vie d'un être que la société rejette ?

       Encore une fois : le budget du film est minimal, ici pas d'action, pas d'effets spéciaux, juste une caméra et un micro, travail d'amateur (le micro apparaît d'ailleurs à un moment dans le champs de la caméra !), mais une histoire touchante, inédite. Un film, fait rare, qui ne ressemble à aucun autre.

       Extrait : Фрагмент из кинофильма 'Пыль - Алеееееша - YouTube

     


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires